"De Tamanrasset à Janet"

Janvier 2001 - Le Hoggar (1 ère partie).

Le Sud Algérien : Le Hoggar. Hervé, m'a convaincu. Nous irons à vélo au Sahara Hervé, papy et moi ! Tandis que des attentas se succedent au Nord et près d'Alger, pas de violence au Sud Algérien. Nous profitons que la liaison Marseille-Tamanrasset soit direct en Avion pour éviter de faire éscale dans la capital.

Nous ferons un petit prologue d'une journée à Marseille pour vérifier le vélo. Montage-démontage et 80 km de mise en jambe ! Reste encore à charger le vélo de 10l d'eau.

Aéroport de Tamanrasset. Fini les pulls et les vêtements chauds : cuissard et tee-short. Nous rejoingnons la ville pour manger un dernier repas consistant et nous partons de suite pour près de 800 km d'autonomie. Une de nos angoisses : trouver de l'eau au moins tous les 3 jours ! Nous avons chacun environ 10 litres d'eau sur nos vélos.


L'algérie. Plus grand pays d'Afrique.


Mise en jambe près de Marseille.


Belle virée le long des côtes pour tester le materiel.


Gros repas avant le vrai départ.


Premiers km et déjà pleins d'émotions.


Ca y est, nous y sommes vraimant.


Très vite les premières galères dans le sable.


Le soir venu, 1er bivouac.

Le premier jour nous suivons une piste mais impossible de rouler longtemps dessus : comme une tole ondulée. Et lorsque que le sable devient trop mou, nous devons pousser les vélos. Dur dur sous un soleil de plomb.

Au petit matin de la première nuit (toutes nos nuits seront à la belle étoile), Hervé nous raconte que malgrès ses cris, un ane est venu en galopant jusqu'à 10 cm de nos têtes. Ses traces dans le sable sont bien visibles. Nous n'avions rien entendu. Un peu plus tard : deuxième surprise : papy remarque une crevaison, puis moi, puis hervé et à nouveau papy sur sa deuxième roue. Deux heures pour tout réparer toutes les chambres à air. La veille nous ne prenions pas garde aux petits buissons que nous traversons qui étaient truffés d'épines.

Nous ne rencontrons personne.


Crevaison générale.


Nous approchons du Hogar.


Homme seul vivant loin de tout.


Les montées se font plus durs, nos vélos sont lourds.


Nous acceptons l'hospitalité marocaine.


Nous sortons du village pour entrer dans les montagnes.


Les gamins restent un moment avec nous le soir.


Les roches éclatent en forment d'orgues.

 

Durant la première semaine nous traverserons deux petits villages. Par deux fois nous serons invités pour prendre le repas du soir avec la famille. Couscous évidemment. La population est très acceuillante et sympathique. Nous aurons toutefois quelques soucis avec des gamins qui nous ont jetés des pierres. Pas étonnants lorsque leurs parents en fît de même pour les gronder. Bel exemple !

Nous parcourons environ 50 à 80 km par jours. Certains jours sont très pénible lorsqu'il faut pousser le vélo dans le sable ou les montées du Hoggar. Les crevaisons se multiplent et nous arriveons à mi-parcours ayant épuisé notre stock de rustines ! Nous trouvons heureusement des rustines de camion dans le dernier village avant le desert, mais après des heures de recherche. On trouve de tout lorsqu'on est pas pressé !


Rencontre avec des dromadaires sauvages.


Nous roulons parfois jusqu'à la nuit.


Des nombreux cailloux tranchant sur le chemin.


Et le crevaisons se succèdent.


Nous traversons le coeur du Hoggar.


Beau point de vue.


Partie assez roulant, nous sortons petit à petit du Hoggar.


Toutes les nuits à la belle. Le soleil nous rechauffe le matin !


D'immenses plateaux à traverser.


Petit Oasis en plein desert de cailoux.


Encore quelques montagnes avant le desert.


Papy crèvera souvent. Jusqu'à 5 fois par jours!


Changement de décors, nous retrouvons du sable.


Protection contre le soleil et la poussière.


Village isolé.

Nous sortons des montagnes et ses chemins cahotiques pour trouver des pistes roulantes. Mais après la transitions entre les montagnes et le sable, les choses se compliquent. Nous avons parfois du mal à bien s'orienter et un jour nous ferons environ que 20 km à vol d'oiseau !

Nous traversons un tout petit village perdu au milieu de nulle part pour ensuite atteindre le dernier village. Nous nous en profitons pour faire quelques courses, acheter du pain frais, prendre de l'essence, réparer ma selle et surtout prendre chacun 10 litres d'eau ! Nous partons que vers midi le lendemain, à la découverte de nouveau paysages desertique.


Peu de nourriture dans les rayons de l'épicerie !


Gamins jouant chez le forgeron. Réparation de ma selle.

( Suite ) Après les montagnes : le sable ! ( 2ème partie ).

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